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Les impacts neurologiques des douleurs chroniques: mon accompagnement basé sur mon expérience personnelle

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    Admin
  • 13 sept.
  • 7 min de lecture

Douleur chronique & Impacts
Douleur chronique & Impacts

Quelques mots avant d'aller plus avant sur le sujet de ce post.

J'ai aujourd'hui un peu plus de 55 ans et voilà trente années que je souffre de différentes pathologies, certaines chroniques, d'autres dégénératives, parfois les deux. Certaines sont invalidantes temporairement, d'autres définitivement. Certaines sont douloureuses, d'autres le sont moins.... Aucune n'est sans impact au quotidien.

A titre d'exemple, je peux citer : pathologies osseuses, ligamentaires, tendineuses dégénératives... cancer, avec radiothérapie, hormonothérapie et leurs effets secondaires...cardiopathie générée par une "erreur" chirurgicale qui m'aura permis de vivre une EMI...et son lot de médicaments et leurs conséquences.

Il n'est pas question ici de me plaindre de ma situation, de tenter de convaincre qui que ce soit de quoi que ce soit. Simplement, après une certaine période d'intégration, de recherches, d'apprentissages, de réussites et d'échecs, et surtout, surtout, surtout de suivis thérapeutiques tant physiques que psychologiques et d'expérimentations et de mises en pratique, je choisis aujourd'hui de m'autoriser une forme de libération: La réalité, ma réalité au quotidien, est que mon accompagnement est intimement lié à qui je suis, à ce que je suis, à ce que je fais. (*)


Et j'ai aujourd'hui plus que jamais une croyance qui pourrait ressembler au passage d'un livre de Neal Donald Walsch :

« Ce que vous pensez, vous le créez.

Ce que vous créez, vous le devenez.

Ce que vous devenez, vous l'exprimez.

Ce que vous exprimez, vous en faites l'expérience.

Ce dont vous faites l'expérience, vous l'êtes.

Ce que vous êtes, vous le pensez.

Le cercle est complet »


Merci d'avoir pris le temps de me lire. Revenons au sujet du jour. Bonne lecture !




Les impacts neurologiques des douleurs chroniques : une approche neuroscientifique

La douleur chronique, définie comme une douleur persistante au-delà de la période habituelle de guérison, affecte un certain niveau de la population mondiale. Elle ne se limite pas à une simple sensation désagréable, mais engendre des modifications neurobiologiques profondes à la fois dans le système nerveux périphérique et central, modifiant durablement la perception, la cognition et les émotions liées à la douleur.



Douleur chronique et plasticité neuronale

La transformation de la douleur aiguë en douleur chronique repose sur des phénomènes de plasticité neuronale. Cela implique une altération des circuits nerveux dans la moelle épinière et le cerveau, notamment par un phénomène de désinhibition, où les mécanismes naturels d'inhibition de la douleur se trouvent atténués, favorisant ainsi une hyperexcitabilité des neurones sensibles. Cette hyperexcitabilité se traduit par une amplification des signaux douloureux envoyés au cerveau, même en l'absence de lésion périphérique persistante (Institut des Neurosciences, Université de Montpellier, 2023).

Par ailleurs, des molécules spécifiques, telles que la cytokine FL et son récepteur FLT3, participent à cette chronicisation en induisant une hyperactivation neuronale et des états de douleur amplifiées comme l'hyperalgie (ou hyperalgésie est une sensibilité excessive à un stimulus nociceptif. Ce processus physiologique est associé à une diminution du seuil d'activation des nocicepteurs entrainant une plus forte sensibilité de ceux ci. Wikipédia) et l'allodynie (douleur déclenchée par un stimulus qui est normalement indolore. Par exemple, un léger effleurement de la peau ou une faible sensation de chaud ou froid peuvent alors être douloureux. Wikipédia), soulignant le rôle clé des interactions entre système immunitaire et système nerveux dans l'installation de la douleur chronique (Institut des Neurosciences, Montpellier, 2020).


Modifications cérébrales dans la douleur chronique

La douleur chronique se manifeste également par des changements fonctionnels et structurels dans le cerveau. Des études utilisant l'IRM fonctionnel ont identifié une activation anormale et persistante de zones clés impliquées dans la perception et la modulation de la douleur, telles que le cortex cingulaire antérieur (CCA) et le cortex orbito-frontal (COF). Ces régions jouent un rôle important non seulement dans la détection de la douleur, mais aussi dans l'élaboration des réponses émotionnelles associées (Prasad Shirvalkar et al., Nature Neuroscience, 2024).

Ces modifications s'accompagnent d'un déficit des fonctions cognitives, notamment au niveau de l'attention, de la mémoire et des fonctions exécutives. Ces troubles neuropsychologiques sont exacerbés par la douleur d'intensité élevée et sont souvent associés à des comorbidités telles que l'anxiété, la dépression et la catastrophisation.


La douleur chronique ne se limite donc pas à une simple sensation physique douloureuse, mais entraîne une altération profonde des circuits émotionnels et cognitifs contribuant à un cercle vicieux entre douleur et souffrance psychologique (Revue de Neuropsychologie, 2012).


Les différents types de douleur chronique : neuropathique et centralisée

La douleur neuropathique, liée à une lésion ou à un dysfonctionnement du système nerveux, présente une particularité dans sa résistance aux traitements classiques. Elle se manifeste par une transmission altérée des signaux douloureux et une réorganisation des circuits nociceptifs, souvent accompagnée d'une hyperexcitabilité neuronale durable. Les douleurs centralisées, quant à elles, résultant d'une perturbation de la modulation centrale par le cerveau, affectant la manière dont la moelle épinière traite ces signaux, parfois en l'absence d'une cause périphérique identifiable (MSD Manuals, 2025).


Approches thérapeutiques innovantes basées sur les neurosciences

Il semble que les avancées récentes en neurostimulation ouvrent des perspectives prometteuses. La stimulation transcrânienne à courant alternatif (TACS), en modulant les oscillations alpha dans le cortex somatosensoriel, a montré un potentiel pour restaurer l'activité normale neuronale et ainsi réduire la perception de la douleur chronique, avec des résultats encourageants dans des essais pilotes cliniques (Université de Caroline du Nord, 2019).

La douleur chronique induit des modifications majeures au niveau neurologique, affectant à la fois les circuits périphériques et centraux. Comprendre ces mécanismes neurobiologiques est essentiel pour mieux cibler les traitements et le type d’accompagnement afin d’ améliorer la qualité de vie des clients. Les recherches en neurosciences offrent aujourd'hui des pistes innovantes, combinant modulation neuronale et traitement symptomatique, pour lutter efficacement contre ces douleurs invalidantes.


Références principales

  • Revue de neuropsychologie, Impact de la douleur chronique sur la cognition, 2012. DOI : 10.1684/nrp.2012.0203

  • Institut des Neurosciences, Université de Montpellier, Mécanismes moléculaires et cellulaires de la chronicisation de la douleur, 2023

  • Prasad Shirvalkar et al., Signature cérébrale de la douleur chronique, Nature Neuroscience, 2024

  • Manuels MSD, Douleur chronique diffuse (centralisée), 2025

  • Université de Caroline du Nord, Effets de la stimulation transcrânienne sur douleurs chroniques, 2019


La douleur chronique favorise la dépression et l'anxiété par plusieurs mécanismes neurologiques et psychologiques interconnectés.



Plasticité cérébrale et hyperactivité du cortex cingulaire antérieur (CCA)

La douleur chronique provoque une activation prolongée et anormale de zones cérébrales clés, notamment le cortex cingulaire antérieur, impliquée dans la modulation de la douleur et la gestion des émotions. Cette hyperactivité perturbe l'équilibre émotionnel, favorisant l'apparition de troubles dépressifs et anxieux. Le cerveau « enregistre » la douleur comme une mémoire, et cette circulation répétée des signaux douloureux altère le fonctionnement émotionnel même en l'absence de stimulus douloureux immédiats.


Sensibilisation centrale

Les lésions nerveuses périphériques ou d'autres causes de douleur chronique activent de manière persistante le système nerveux central, améliorant la sensibilité aux stimuli douloureux. Cette sensibilisation centrale amplifie la douleur et aggrave les émotions de stress, créant un cercle vicieux où la douleur renforce l'anxiété et la dépression, et inversement.


Facteurs psychologiques et altération des neurotransmetteurs

Les clients souffrant de douleur chronique développent fréquemment une détresse émotionnelle, des pensées négatives et un état de stress prolongé. Ces facteurs exacerbent la douleur perçue et perturbent la production de neurotransmetteurs liés à l'humeur comme la sérotonine et la noradrénaline. Cela augmente la vulnérabilité aux troubles dépressifs et anxieux.


Impact fonctionnel et qualité de vie réduite

La douleur chronique limite les activités, altère le sommeil, trouble les interactions sociales et diminue la motivation. Cette dégradation de la qualité de vie contribue au développement de la dépression et de l'anxiété, renforçant le sentiment d'isolement et de désespoir.




La douleur chronique induit une modification neurobiologique liée à une plasticité anormale, perturbe les circuits émotionnels et cognitifs, et est associée à une altération des neurotransmissions. Ce contexte neuropsychologique défavorable explique en grande partie la forte comorbidité entre douleur chronique et troubles de l'humeur, qui s'alimentent mutuellement dans un cercle vicieux complexe.

Cette compréhension souligne l'importance d'aborder simultanément la gestion de la douleur et la prise en charge psychologique pour interrompre ce cercle vicieux et améliorer la qualité de vie des patients.



Ma pratique, vous l'aurez compris, telle que vous pouvez la découvrir sur mon site www.psykoenig.com, rend mon accompagnement particulièrement efficace grâce à plusieurs éléments clés.



Approche ciblée et personnalisée

Les thérapies brèves sont centrées sur des objectifs précis et adaptés à chaque individu, permettant d'agir rapidement sur les problématiques essentielles tout en respectant le rythme et l'unicité de la personne. Cette approche ciblée maximise l'efficacité en mobilisant les ressources internes du patient dès les premières séances.


Intégration de différentes techniques complémentaires

Mon utilisation combinée de la programmation neurolinguistique, de l'hypnose, des thérapies stratégiques et systémiques ainsi que de la neurothérapie offre un cadre holistique et modulable. Cette synergie permet de prendre en compte non seulement les symptômes, mais aussi les mécanismes sous-jacents, en intervenant sur les aspects cognitifs, émotionnels et comportementaux. Cela augmente la profondeur et la durabilité des changements obtenus.


Orientation vers l'autonomisation

Un point fondamental de ma démarche est l'autonomisation des clients, leur redonnant le contrôle et les clés pour gérer durablement leurs difficultés. Cette philosophie, ancrée dans la confiance, la bienveillance et le respect, accompagne votre transformation de manière active et responsable, ce qui favorise le maintien des progrès après la thérapie.


Adaptabilité à tous les âges et contextes

Mon accompagnement s'adresse à un large public—enfants, adolescents, adultes et seniors—ainsi qu'aux différents cadres de vie. Cette flexibilité d'intervention permet un accompagnement adapté aux besoins spécifiques, et à une forme de continuité thérapeutique.


La combinaison d'une méthodologie centrée sur l'efficacité rapide, d'une intégration multi-technique, d'une valorisation de l'autonomie, et d'une grande adaptabilité, le tout intimement lié à mon histoire de vie, confère à mon approche une efficacité concrète et durable de votre accompagnement.







(*) IMPORTANT:

Je ne suis ni médecin, ni psychologue, ni psychiatre, ni psychothérapeute. Je ne fais donc pas de diagnostics, ne soigne pas et ne guérit pas. Mes prestations ne prétendent en aucun cas se substituer à un acte médical ou à des prescriptions médicamenteuses.

Les séances s’inscrivent uniquement dans une démarche de bien-être. Elles ne dispensent pas de consulter un professionnel de la santé, chaque fois que cela est nécessaire.

Toute question relevant du domaine médical est à poser à votre médecin traitant.





 
 
 

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